samedi 30 novembre 2013

Pove mi cowe



I fêt neûre nut’, so Lîdje...
Nole loum’rote ås f’gnèsses, ni sèreûtç qui po v’ fé savu la qu’ vos mètez vos pîds...
Nin ‘ne pèlêye siteûle po fé r’glati lès teûts...
Neûr èt freûd, al copète dè martchî...
Hagnant ! Minme qui lès bleûvès pîres fèt l’ hègne, di sogne
di s’ fé cwahî è deûs...
Nin on tchèt avå lès vôyes... I fêt si tél’mint spès qui minme on marcou n’ î veûreût gote...
Nin on tchèt vis-adj’ dit...
Nou tchin nin pus, å rés’... Bin malènes, lès bièsses...
Èt bin malins lès djins: i n’ ont bin wåde di mète foû, ni sèreût-ç’ qui l’
bètchète di leû narène... N’ a nouk !...
Nouk !... Qwè ?... Ci n’ èst nin possibe tot l’ minme !... Bin siya !...
Dji n’ veû nin bablou, portant... Loukîz... La... La !... Å pîd di nosse
Pèron... Fåt-i nin assoti !... Deûs djints... Deûs droles di djints... Èt
‘ne drole di bièsse, al copète dè martchî... Treûs spérs, télefèye...
On vî ome, tot bahou... Moussî avou dès droles di clicotes... Qu’ a,
come quî dîreût, on bonèt d’ èvèke so s’ tièsse èt grande cane, è s’
dreûte min... Èt, a costé d’ lu, on... Awè, on tot vî ågne... Qui pwète
deûs grozès pèzantès banses so sès rins... Èt l’ treûzinme, lu...
Achou al tére... On neûr «diâle»... Neûr come gayète... Ossi neûr
qui l’ nut’... Co pus neûr qui sès-îdèyes...
C’ èst bon qui dji n’ î creû pus, mins vos dîrîz torade Sint Nicolèy
èt Hanscroufe... Bin awè, c’ èst l’ såhon po lès veûy avå lès vôyes,
come di djusse... Mins qui fèt-i la, sins bodjî ? Sins moti ? Come...
Come dès posteûres... Parèy qui dès cis qui n’ ont ni pièrdou, ni
gangnî ou bin qui n’ savèt wice va-s’...
Qui fèt-i la ?... I rawårdèt qui l’ pôve mi cowe di Hanscroufe åye
rissouwer sès-oûy... I rawårdèt qui l’ ome åye ritrové on pô d’
èhowe po s’ rimète a fé s’ djoûrnêye, pace qui... Pace qui, vèyez-v’, i
tchoûle, nosse Hanscroufe... I tchoûle a n’ si poleûr ravu... I tchoûle
come ci n’ èst nin possibe, dispôy on gros meûs... Dispôy qui dès
«sincieûs» qu’ ovrèt-st-a l’ Eûrôpe s’ ont mètou èl tièsse di lî wèster
l’ vèye... Dispôy qu’ i s’ ont comptés pus sûtis qu’ tot l’ monde,
atot fant creûre ås-èfants qui Hanscroufe, c’ è-st-in-èsclåve, cåse
qu’ il èst neûr èt qu’ on l’ fêt ovrer ! Si ç’ n’ èst nin målèreûs !...
Turtos dès-ènocints catwaze !... Dès grands vantrins sins cowète,
qu’ ont pus’ di bètch qui d’ cou, qui n’ savèt rin di leûs at’nances
èt qu’ ont, pôr, rinoyî leû djônèsse... Dès «grozès hanètes» qu’ ont
pièrdou l’ gos’ dès p’tits boneûrs dèl vicårèye...
Hanscroufe, in-èsclåve ? N’ a nou risse !... C’ èst vos-ôtes, lès
«gros bonèts», qu’ è-st-èsclåves di vos bwègnes contes !... Qui dè
contrêre ! Nosse Hanscroufe, il èst libe ! Il èst libe, lu ! Libe dè fé
l’ boneûr dès-èfants, todi sûr... Èt c’ èst çoula qui v’ grawe è vinte,
por mi...
Lès cis qui comptèt fé l’ Eûrôpe,
So lès crèyinces di nos-èfants,
Podrî leûs-manîres d’ arogant,
Il ont l’ cèrvê come dèl sirôpe.

Billet de Paul Henry Thomsin
Publié avec l'aimable autorisation de l'auteur

Risotto aux topinambours et aux champignons de Paris

Le topinambour fut rapporté en Europe par Samuel de Champlain (1567 - 1635),  gouverneur français du Canada qui avait remarqué qu'en période de disette les Indiens Hurons et Algonquins récoltaient et se nourissaient d'un tubercule d'une sorte de tournesol

Vous le savez, je suis gourmand, toujours à la recherche d'une recette originale, cette fois c'est sur le blog "Un zeste de tout en cuisine" que j'ai trouvé cette recette que je compte essayer sous peu.

Le risotto est un des plats emblématiques de l 'Italie  et contrairement à l'idée largement répandue dans l'hexagone :faire un bon risotto est facile et rapide .
Il suffit de choisir de bons ,très bons ingrédients et de respecter la méthode de cuisson avec deux préceptes :

Un risotto cela ne se quitte pas : il va vous falloir mantecare c'est à dire remuer le riz pendant tout le temps de la cuisson 

Un risotto cela n’attend pas sous peine de se transformer en innommable bouillie.
Ces deux règles honorées , le risotto est apprivoisé et devient pour tout amateur de cuisine un formidable outil  de jeu pour son inventivité .....
Il suffit pour vous en convaincre de demander à Miss Google de vous montrer ce qu'elle a en cuisine comme Risotto pour s'en convaincre.
Je vous livre ici la recette d'un risotto de saison réalisé avec l'un de mes légumes préférés dont je vois le tubercule commencé à poindre sur les étals.
le crémeux du risotto me semble se marier parfaitement avec le petit goût d'artichaut de ce légume oublié ,le tout relevé par la note boisée du champignon de Paris .

 
Un régal en 18 minutes chrono !!!! 
Risotto aux topinambours et aux champignons de Paris.
Ingrédients:

Pour 4 personnes: 240 g de riz Carnaroli ou Arborio, 8 topinambours ,300 g de champignons de Paris, 1 verre de vin blanc, 40 g de Parmiggiano regiano , 75 cl de bouillon de légumes, 2 cuillères d'huile d'olive , 50 g de beurre ,1 gousse  d'ail haché , une tasse de persil simple lavé et haché ,sel,poivre. 
Réalisation:
Commencer par la garniture:

Commencer par préparer les champignons de Paris : les essuyer soigneusement avec un essuie-tout (personnellement j''enlève la peau du chapeau mais ... ) puis ôter le bout de leur pied.Les émincer en lamelles.
Dans une poêle à fond épais mettre sur feu doux les champignons et poursuivre la cuisson un bon quart d'heure jusqu'à totale évaporation de leur eau en les remuant de temps en temps à la cuillère de bois .Ajouter alors une noix de beurre  , l'ail,  le persil haché  poursuivre la cuisson 5 min et réserver.

Poursuivre par la préparation des topinambours: Les éplucher puis cette opération effectuée les mettre dans une coupe contenant de l'eau et la moitié d'un jus de citron :Les couper en mirepoix et les faire cuire à la vapeur une petite dizaine de minutes.Dans une poèle mettre une noix de beurre  et les faire revenir jusqu'à légère coloration .Ajouter au dernier moment le persil et réserver .

Une vingtaine de minutes avant dégustation du risotto:


Prendre de nouveau une poêle à fond épais ,mettre les deux cuillères d'huile d'olive et lorsque la matière grasse est chaude ,ajouter le riz en  une seule fois.

Le remuer à l'aide d'une cuillère en bois pendant 2 à 3 minutes jusqu'à ce que les grains soient enveloppés de la matière grasse et deviennent translucides.

Ajouter alors le vin blanc et remuer jusqu'à sa totale évaporation.

Verser le bouillon chaud louche par louche  au fur et à mesure de son absorption par le riz sans jamais cesser de remuer et ce jusqu'à la fin de sa cuisson  soit environ 18 min .

5 min avant la fin de la cuisson , ajouter la garniture de champignons et de topinambours .

Hors du feu ,incorporer le reste de beurre ,le parmesan .

Couvrir et laisser en attente 3 min pour que les saveurs se mélangent et s'épanouissent.

Servir aussitôt: un risotto ne se réchauffe pas et n'attend pas !!!

Bon appétit.

vendredi 29 novembre 2013

Opération Pralines

L'an dernier à cette période j'ai participé à un atelier pralines organisé par la Maison Médicale du Laveu, une petite journée c'est peu pour maîtriser les ficelles du chocolatier, mais suffisant pour dégager les grandes lignes et donner l'envie d'en savoir plus.
Je ne suis pas un pralinier confirmé, juste un petit apprenti assoiffé de connaissances et au stade où j'en suis je ne saurais que me perfectionner.
Cela dit, avec les moyens du bord nous allons nous faire plaisir, les fêtes approches et une petite douceur chocolaté maison est la bienvenue.
La praline se compose de deux parties, l'enrobage et la crème interne (ganache)
Si vous ne disposez pas de moule, pas de panique, vous faites des pralines enrobées, petites boulettes de massepain trempées dans le chocolat et refroidies sur un papier de cuisson.
Ici j'ai réalisé un "massepain" où j'ai remplacé la poudre d'amandes par de la noix de coco râpée, la recette est simple, un tant pour tan (quantités égales) de poudre d'amandes, de poudre de noisettes ou de poudre de coco mélangé avec du sucre glace, vous ajoutez un blanc d'oeuf, bien malaxer et laisser quelques heures au frigo, emballé dans un film alimentaire, vous pouvez ajouter un petit alcool sucré, j'ai utilisé ici de la Bruyère des Vosges.
Trempez les boulettes dans le chocolat fondu et laisser durcir sur feuille de cuisson
Pour fondre le chocolat, j'ai utiilsé un "bain marie" maison avec un pot en pyrex et une casserole, des palets de chocolat fondants et c'est parti.
Pour faire des "enrobées" vous pouvez utiliser une chocolatière à fondue, le tout est d'avoir un chocolat suffisamment liquide.
Une petite astuce pour le tempérage du chocolat, ne mettre que les trois quarts de palets, mélanger délicatement et dès que vous atteignez environ 50° retirer le bain marie, mettre le dernier quart de palets qui vont fondre avec la chaleur du mélange et amener celui-ci vers 34° (température de travail).

Voyons maintenant comment faire la garniture (ganache) 
J'ai pris du chocolat Côte d'or en tablettes (200 gr), coupées en petits morceaux, fait chauffer 200 ml de crême, et lorsque la crême amorce ses premiers bouillons, l'ai versée sur le chocolat, mélangé jusqu'à fusion puis ajouté un peu (je le jure) de liqueur.
Maintenant nous allons passer aux choses sérieuses, la réalisation des coques, pour cela il faut enduire les moules de chocolat, deux techniques:
Verser le chocolat liquide sur les alvéoles du moule et le laisser égoutter au dessus du bain marie, recommencer cette opération deux à trois fois, afin d'avoir une couche de chocolat suffisamment solide ou badigeonner les formes au pinceau: c'est comme cela que j'ai fait.
Le moule prêt à être garni
Bien appliquer le chocolat partout, le moindre espace vide se traduira par un trou dans la praline
Laisser durcir le chocolat au frigo pendant environ quinze minutes puis passer au remplissage
Remplir les alvéoles à la poche en laissant un espace d'environ 2 mm pour pouvoir couler le fond des pralines (à droite, des pralines fermées)
Nelly en train d'appliquer la couche de coque
Une fois cela terminé, remettre les moules au frigo afin de bien durcir l'ensemble et démouler délicatement:  les moules en polycarbonates seront frappés à l'envers sur le plan de travail, pour ceux en silicone, appuyer délicatement pour sortir la praline.
Petit aperçu de la récompense

Je vous quitte, fidèles lecteurs car mes narines sont torturées par l'odeur des des Cougnous qui cuisent, cela fera probablement l'objet d'un futur article.

Impossible de résister à la tentation de vous les faire découvrir, certes, ils n'ont pas la forme de bonhommes, et je ne sais pas s'ils sont suffisamment cuits à l'intérieur, j'en saurais plus demain matin avec une bonne tasse de cacao, fait avec les restes de chocolat des pralines (rien ne se perd)

dimanche 24 novembre 2013

Chips maison

 Mon épouse à eu une soudaine envie de chips, nous sommes dimanche et tout est fermé
Nous avons des patates, la friteuse, alors pourquoi ne pas essayer:
Voici une recette copiée sur "http://www.toutfairesoimeme.com/"

Pourquoi faire ses chips soi-même
Comme pour les yaourts et tout le reste, je vous répondrais :
  1. Pour savoir ce qu’il y a dedans car dans les chips industrielles il y a des huiles qui ne sont assimilables par l’organisme et bouchent les artères, comme l’huile de palme. Huiles moins coûteuses donc très utilisées par l’industrie agro-alimentaire à notre dépend.
  2. Pour le prix : c’est en effet bien moins coûteux de faire les choses soit même.
  3. Pour le plaisir et le la nécessité de transmettre aux jeunes générations.
Comment faire des chips maison ?
Epluchez vos pommes de terres (une variété ferme pour gratin conviendra très bien)
Avec votre économe détaillez de fines lamelles. Il vous suffit d’éplucher la chair comme vous l’avez fait pour la peau.
Vous pouvez aussi utiliser un robot électrique ou une mandoline.
Plongez vos fines rondelles de pomme de terre dans un bain d’huile déjà chaude. Les chefs vous diront qu’il faut les cuire 8 minutes à 155 degrés, mais pour cela il faut un thermomètre de cuisson. Alors « à l’ancienne » cela donne une cuisson dans une huile chaude jusqu’à ce que leur couleur vous plaise !
Après tout, qui d’autre mieux que vous sait comment vous aimez les manger.
Egouttez-les et déposez-les dans une assiette ou un saladier garni de papier absorbant.
Salez lorsqu’elles sont encore chaude ainsi le sel collera bien dessus et ne tombera pas au fond de plat

Autre idée :
On peut faire des chips avec les épluchures, ainsi rien ne se perd!
Cela dit, il faut que la peau soit bien propre et aussi utiliser des pommes de terre bio de préférence, car les chips de pesticides c’est original, mais pas très bon pour la santé
Comment faire des chips d’épluchures de pommes de terre ?
En plongeant les épluchures dans une huile bouillante, 190 degrés, pendant 20 minutes.
Salez tout de suite, comme précédemment.


Astuce :
Des chips ramollies (du commerce ou maison) cela vous est déjà arrivé ?
Savez-vous qu’on peut leur rendre tout leur croquant ?
Si, si !
Pour cela il suffit de les mettre dans un saladier et de les enfourner au micro-onde quelques minutes à pleine puissance.
C’est possible aussi au four traditionnel, mais inutile de chauffer le four pour si peu. Profitez de la chaleur avant ou  après  la cuisson d’un plat.